Histoire de Grease : L’équipe artistique

Le mot de notre metteuse en scène, Jenny Lorant

En tant que grande fan de comédies musicales, il m’est impossible de passer à côté de cette pièce mythique qu’est Grease. Les musiques et les danses endiablées ont bercé plusieurs générations et c’est avec un plaisir fou que je me replonge dans les années 50 pour dépoussiérer cette œuvre. En effet, il me tenait à coeur de mettre un peu de 2023 dans ce qui s’apparente être des relations entre adolescents. Les mentalités ont évolué, et il serait intéressant, tout en gardant l’essence de l’histoire, de mettre un peu à jour les dialogues.

Le fait de travailler avec une équipe créative essentiellement féminine est déjà un peu révolutionnaire dans le monde de la comédie musicale et l’idée me plait beaucoup. Pour la mise en scène, pas de décors surfaits, nous allons suggérer quelques éléments et laisser le public imaginer son décor mental. J’aimerais que les acteurs, les danseurs et les choristes ne fassent plus qu’un. Que tous fassent une masse qui évolue à travers les scènes. Chaque personne a une place importante dans le cours de l’histoire.

Je suis très fière de travailler en collaboration avec le groupe des jeunes talents de mes ateliers car ils sont la relève. J’ai moi-même joué dans West Side Story il y a dix ans et j’avoue que de leur donner l’opportunité d’en faire de même quelques années plus tard, me procure de la joie.

Jenny Lorant : comédienne, auteure-compositrice, interprète mais aussi librettiste et coach vocale, Jenny Lorant a plusieurs cordes à son arc. Déjà 4 albums à son actif, elle travaille actuellement sur un nouveau single. Elle joue aussi dans divers groupes de cover comme FRENCHTOUCH, 90-99 et Face to Face. En parallèle, elle multiplie les expériences scéniques en se produisant dans des vaudevilles comme Je préfère qu’on reste amis ou Ils vous thérapisent, tout comme dans des comédies musicales telles que Starmania, West Side Story, Hair, Frankenstein, Ponteo, Les Producteurs, Mistinguett en haut de l’affiche ou des spectacles musicaux comme Sœurs semelles, Swing-gum ou Jenny et l’orchestre fantôme. Ce printemps, elle était à l’affiche de CDD, une mini-série humoristique imaginée par Faustine Jenny et elle-même sur La Télé. Enfin, depuis trois ans, Jenny Lorant s’essaie à l’humour en collaborant avec d’autres humoristes tel que Yann Lambiel, Marc Donnet-Monay, Nathalie Devantay et Cuche & Barbezat dans La Revue vaudoise. Ainsi que Jessie Kobel, Capucine Lhemanne et MC ROGER dans la Revue de Neuchâtel. De plus, elle a décroché une chronique de chansons parodiées dans l’émission hebdomadaire La douche du dimanche sur La Télé. Vous la retrouverez à l’affiche de Blanche-Neige… Ou presque, un spectacle musical humoristique signé Roxane Grey au mois d’avril prochain.

Danseuse et chorégraphe, Zoé Klopfenstein se forme, dès l’âge de 9 ans, aux claquettes auprès de Fabrice Martin. Passionnée, elle continue à se former en danse classique et contemporaine à l’Académie de danse Igokat ainsi qu’aux danses latines auprès de Katia d’Angelo et de Valentin Meier. Elle participe aux compétitions nationales et internationales de claquettes depuis de nombreuses années et remporte notamment en 2011 le titre de championne du monde dans la catégorie formation élite.

Artiste polyvalente, Zoé Klopfenstein se produit dans de nombreux spectacles en Suisse et à l’international. Elle intègre en 2015 la Martin’s Tap Dance Company et joue dans ses dernières créations originales Skyline, Slap et Swing Gum. En 2021, elle rejoint la Compagnie JanssensMandorino pour une première création, Ithra, et tourne actuellement dans son dernier spectacle de danse urbaine et contemporaine, Treize, en Suisse romande. Zoé Klopfenstein se produit également en tant que danseuse, comédienne et chanteuse dans plusieurs comédies musicales, notamment Les Producteurs avec la Compagnie Broadway, Toutes Pour Une avec la compagnie TJP et Skydance, ainsi que dans Mistinguett en haut de l’affiche avec la J&S Prod. Zoé Klopfenstein chorégraphie depuis 2020 la Revue Vaudoise de Cuche et Barbezat, en 2021 la comédie musicale Cocotte-minute pour la production The Postiche ainsi que la Revue de Thierrens en 2022.  Zoé Klopfenstein consacre également une partie de sa carrière à l’enseignement et enseigne différents styles de danses, dans plusieurs écoles en Suisse.

Véronique Chapuis Fernandez est née le 5 juillet 1975 à Delémont dans le Jura.

Elle reçoit ses premières leçons d’accordéon à l’âge de 7 ans puis s’essaie à d’autres instruments tels que le piano, la flûte traversière, l’euphonium ou encore le basson.

A partir de 1993, elle étudie aux Conservatoires de Musique de Sion et de Lausanne ainsi qu’à la Hochschule für Musik de Trossingen en Allemagne où elle passe sa virtuosité en accordéon. Parallèlement, elle obtient en 2002 un Certificat d’Etudes Supérieures de direction et harmonie avec mention puis en 2011 un Master en Direction d’Orchestre à l’HEMU (Haute Ecole de Musique de Lausanne). À la suite d’une formation continue internationale pour jury organisée à Trossingen, elle reçoit en 2018 un diplôme avec mention excellent.

Son parcours musical l’a conduite à se produire lors de diverses manifestations comme la Fête des Vignerons à Vevey en 1999 ou les Schubertiades de Fribourg et Martigny; elle a eu également l’opportunité d’accompagner plusieurs chanteurs comme Vincent Vallat, avec qui elle a notamment enregistré deux CD. Elle est actuellement professeure d’accordéon au Conservatoire de Lausanne ainsi qu’à Prilly (VD) dans le privé.

Sa carrière de directrice, qu’elle a débuté en 1997, l’a amenée à diriger plusieurs orchestres (harmonie, brass band, sociétés d’accordéonistes) avec qui elle a l’occasion de participer à divers concours régionaux et nationaux. Elle dirige L’Avenir Le Mouret depuis 2009, où elle a insufflé à la société un vent nouveau, en mêlant la musique instrumentale avec d’autres disciplines, en développant des projets audacieux et innovants.

Issue d’une famille de musiciens, Carole Andrey a dès son plus jeune âge pris goût à la musique, notamment grâce à son père, professeur de tuba au conservatoire. Débutant avec le piano, elle se dirigea ensuite naturellement vers la musique de cuivres. Titulaire d’un certificat amateur à l’euphonium, elle pratique actuellement cet instrument au sein de L’Avenir de Barberêche-Courtepin et occasionnellement dans divers ensembles, en quatuor ou en soliste.

Ses parents, tous deux chanteurs, lui ont également très tôt donné l’envie de découvrir l’art choral. C’est avec le chœur d’enfants Chanteclair à Belfaux que Carole fit ses premiers pas dans la pratique du chant. A seize ans, elle reprit la direction du chœur d’enfants La Clef des Chants de Courtepin. Peu après, elle rejoignit les rangs de La Chanson du Lac du même lieu, chœur dans lequel elle a chanté avec ses parents et sa sœur.

A côté de tout cela, une idée germait petit à petit dans sa tête : créer un chœur de jeunes. Avec une amie, elles décidèrent de se lancer dans ce projet début 2010. Ce fut tout d’abord avec une quinzaine de filles qu’elle présenta un premier programme pour le mois de juin. Puis à l’automne, d’autres personnes dont quelques garçons les rejoignirent pour former les bases d’Aequivox, chœur composé aujourd’hui d’une cinquantaine de membres et toujours dirigé par Carole.

Diplômée de l’HEMU (Haute Ecole de Musique, site de Fribourg), Carole enseigne aujourd’hui cette discipline au Cycle d’orientation de Jolimont, à Fribourg. Dans le cadre de ses études, elle a notamment suivi des cours de direction et de chant.